21 février 2012

compote naturelle

Au début du mois il a fait particulièrement froid. Si vous ne le savez pas c'est que vous ne vivez pas en France métropolitaine. Le thermomètre affichait -12 le matin, je n'ose pas imaginer ce que ça avait donné la nuit. Bien sûr, les plantes qui ornaient le balcon sont quelque peu grillées : mon oiseau de paradis n'aura jamais des racines de 80cm de profondeur (pour les fleurs je savais déjà que c'était perdu), ma tomate jaune qui restait là depuis l'automne semble confite, je ne suis pas certaine de ce que deviendra mon figuier, peut-être l'olivier de Samuel, que je n'avais pas arrosé dans les jours qui précédaient, a-t-il survécu... (oui parce que bêtement, 2 jours avant cette descente de températures pourtant annoncée, je me suis dit "tiens ça fait longtemps qu'elles n'ont pas eu d'eau les pauvres elles doivent avoir soif").
Et sur le balcon, il y avait aussi des pommes. Elles ont gelé, et au redoux, ça tombait bien, j'avais besoin de matière pour faire de la compote à Simon. J'ai donc pris mes Canada grises, et j'ai commencé à les ouvrir pour voir l'état.






Elles semblaient déjà en compote, le froid les avait cuites. Le coeur se détachait tout seul, la peau aussi, et si le couteau était indispensable à enlever la peau tout le reste aurait aussi bien pu être fait à la cuiller. J'ai quand même fait cuire un peu, sait-on jamais. Le résultat plaît bien à son destinataire.

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