1 novembre 2009

à four chaud...

Longtemps, j'ai négligée l'indication "à four chaud" des recettes de gâteau. Parce que je pouvait toujours en tester la cuisson avec un couteau pour allonger le temps. Je me souviens aussi du four de mes parents quand j'étais petite. Il était à gaz, muni d'un minuteur : il fallait avoir tourné les bouton du thermostat ET du minuteur pour pouvoir l'allumer (avec une allumette, si si). Ce four s'arrêtait tout seul une fois le temps écoulé, sans prévenir personne bien sûr, mais la chaleur résiduelle suffisait parfois à pallier le préchauffage. Pour des gâteaux qui n'étaient sortis que le matin (on les mettait à cuire le soir), c'était très bien. En grandissant, j'ai voulu sortir les gâteaux chauds et me suis impatientée de ne pas les trouver cuits en temps voulu. C'est là que j'ai appris, soit à préchauffer le four, soit à tenir du temps de préchauffage, d'une part, et qu'il ne sert à rien de monter la température (ça fait brûler le tour sans bien cuire l'intérieur), le phénomène étant valable aussi pour ce qu'on cuit en casserole.
Jongler avec les temps de cuisson, c'est pas mal pour des gâteaux, surtout quand on fait fondre le chocolat avec une quantité variable d'eau bouillante. C'est très jouable avec des truites, dont on estime la cuisson à l'état de l'œil. Mais c'est beaucoup moins bien pour tous ces aliments qui poussent en sachet dans le freezer...

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