10 juillet 2010

Venise, jeudi 1er juillet

Une bonne nuit de sommeil et une grasse matinée jusqu’à … 8h. Après le petit déjeuner, nous prenons le vaporetto pour Santa Maria della Salute. Beaucoup de touristes descendent au Rialto (où nous montons), très peu à Salute.
A ma grande surprise, s’il y a un écriteau précisant qu’une tenue décente et une attitude respectueuse sont demandées, personne ne me demande de couvrir mes épaules. L’église est très claire, il y a des chapelles tout le tour, et des statues, sous la coupole, de figures de l’Ancien Testament.
Au-dessus d'une porte, pousse un figuier. Certes, un figuier près d'une église, ça a un côté, logique, l'arbre est biblique après tout. Mais ces arbres-là trouvent toujours les endroits les plus étranges (et dépourvus de terre) pour se faire une place, ça m'épate.


Qu’abrite aujourd’hui la « Dagona da Mar » (douane maritime) ? Ce doit être très important vu toutes les caméras et policiers qui patrouillent là. Derrière le bâtiment, face à la mer, une statue contemporaine. C’est un enfant franco-grec : grec parce qu’il se balade le sifflet à l’air, français parce qu’il a attrapé une grenouille.Samuel a eu tout son temps pour le photographier de dos, moi j'ai voulu profiter de ce que le policier qui patrouillait se cachait dans la perspective, mais il s'est déplacé au dernier moment pour figurer comme "échelle" sur la photo. J'ai donc une sorte de photo d'archéologue.

Nous empruntons le Fondamente Zattere ai Saloni en direction de la « promenade Zattere ». Mais à cause du soleil, nous prenons très vite une ruelle adjacente ombragée et, suivant vaguement la direction, finissons par nous perdre et nous croire beaucoup trop loin. Nous revenons un peu sur nos pas, jusqu’à apercevoir … Santa Maria della Salute ! Peine perdue, demi tour. Au moins nous savons où nous sommes.


Vers midi, le restaurant que nous visions est trouvé, mais un risotto ne nous dit rien, il fait trop chaud. Nous achetons plutôt des fruits et, cherchant un endroit où se poser, ajoutons 2 mini pizzas. Dur de trouver des marches à l’ombre dans un endroit sympathique. Nous renonçons à ce dernier critère. Au bord d’un canal, nous observons en mangeant les efforts d’un petit crabe à escalader une marche sous-marine.

Nous nous mettons ensuite en route pour l’église « San Pantolon ». Oui, prononcé à la française ça me fait sourire. Du coup j’aimerais bien en savoir plus sur ce saint qui n’existe pas en Français. Son martyre est illustré sur la plus grande toile du monde, 900m². Mais nous ne le verrons pas : l’église est fermée jusqu’à 16h, il est 13h15 et nous en avons bien assez de marcher pour envisager de revenir sur nos pas après la visite prévue de Ca’Rezzonico. Nous rentrons en vaporetto, nous rafraîchir à l’hôtel : il est 15h15…

Après une bonne sieste, nous cherchons dans notre guide un restaurant qui servirait un risotto de poisson pour le soir. Celui qui nous semble bien est un dans un quartier où nous n’avions prévu aucune visite. Nous décidons alors de prendre tout de suite une douche, et d’y aller en flânant. Da Alberto est facile à trouver, et beaucoup plus près que prévu. Nous faisons donc une bonne promenade, de Santa Maria dei Miracoli à la basilique San Giovanni è Paolo, fermées toutes les deux. Nous admirons l’hôpital civil (il en jette, il faut bien dire ce qui est), et Samuel photographie pour moi un oiseau qui nous intrigue : il est assez gros, mais avec un plumage « camouflage » et un cri qui fait pleur.
L'osteria da Alberto est sympathique, le risotto est excellent, nous reviendrons sûrement...

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