14 juillet 2010

Venise, samedi 3 juillet


5h42, Samuel m’enlace en murmurant « Ton petit mari il s’est trompé d’heure il a cru qu’il fallait se lever. » Le réveil sonnera dans une heure, il est déjà propre et rasé… mais nous arrivons à sommeiller encore. En quittant l’hôtel, je saisis au vol le petit déjeuner d’un héron. Nous négligeons le vaporetto qui arrive pourtant : nous irons plus vite à pieds. A 7h nous arrivons sur la place quasi déserte.
A notre grande surprise, outre quelques autres photographes avisé, nous rencontrons aussi 3 « pintades » qui se photographient avec leur téléphone, dans des chaussures et des tenues qui rendent la marche peu aisée (encore plus sur des pavés…) Samuel s’en donne à cœur joie, de mon côté je saisis la toilette d’un pigeon : nous ne les nourrissons jamais, mais ils peuvent faire des photos insolites.


Après le petit déjeuner, nous prenons le vaporetto en direction des jardins. C’est calme, c’est vert, nous apprécions de glandouiller sur un banc, sur l’île de Sainte Hélène. Puis, après avoir acheté quelques fruits au marché et cherché vainement les toilettes, nous allons nous perdre dans le quartier du Castello. C’est le quartier populaire, presque pas de touristes, du linge pendu au-dessus des rues, des chats qui dorment aux fenêtres.


Nous cherchons l’Arsenale, tournons autour en vain, jusqu’à tomber sur un panneau « enceinte militaire ». Nous cherchons à aller au Nord-Ouest, vers la basiliques Saints Jean et Paul, mais malgré la boussole, nous revenons à notre point de départ. Il nous faut revenir dans une des zones couvertes par notre carte détaillée pour enfin nous diriger correctement. Nous achetons dans une boulangerie des foccacia pour compléter notre repas, et à l’aide du plan retrouvons cette fameuse basilique, en vu de la visiter après notre pique-nique sur le premier banc à l’ombre venu.


Le banc à l’ombre en question est en fait juste derrière la basilique, nous n’avons pas trouvé plus près. Petits sandwiches, abricots, foccacia (elles sont un peu sucrées, c’est surprenant et délicieux), brugnon. Attention le brugnon en pique-nique, oubliez toute élégance. Si vous ne savez pas aspirer le jus (quand je dis d’oublier l’élégance je veux dire passer en mode « T-Rex », pour de vrai !), vous en aurez plein les doigts…
Il faut payer pour entrer dans la basilique. J’y vais, Samuel n’en a pas très envie. Mais après réflexion, rester dans à l’entrée en m’attendant ne le tente pas non plus. Il paie donc et me rejoint, jouant avec son appareil photo.


Lorsque nous rentrons à l’hôtel, il est si tôt que la chambre n’a pas été faite. Pour patienter, nous allons manger une glace le long du canal. Par cette chaleur, ça fait du bien…

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