19 juillet 2010

Venise, mardi 6 juillet

Malgré notre avance il y a bien de la queue. Heureusement, il fait gris, je ne souffre donc pas trop de la chaleur, et à l’ouverture, on avance assez vite. Bien qu’il soit interdit de prendre des photos et d’utiliser des téléphones portables, mais tout le monde flashe tout, qui avec un compact, qui avec son téléphone. L’ensemble est assez décevant, beaucoup de doré, trop chargé, pas d’explications. C’est le genre d’endroit qui mériterait une « visite Casa » mais où tout le monde se suit en troupeau pressé.

Une fois dehors, nous cherchons à petit déjeuner : c’est qu’hier, la faim nous avait pris pendant la visite, mais elle était passée. Cette fois, c’est trop court. Nous dégustons un gros biscuit chacun devant une église (la façade est équipés de bancs de pierre). A nos pieds, deux pigeons, un gros et un maigre, se battent pour nos miettes. Plus précisément, le petit les attrape et le gros l’attaque pour les lui piquer. Heureusement que le plus maigre est aussi plus rapide et esquive les coups. Ils nous tournent autour un long moment, et c’est un des rares moments où j’aimerais avoir une caméra tellement ils sont drôles.

Nous prenons tranquillement route vers le Nord, pour aller visite Ca’Pesaro. L’art moderne, c’est décidément bizarre. Et c’est ce qui occupe en fait l’essentiel du bâtiment. Nous reconnaissons tout de même « Le Penseur » de Rodin (le vrai), ainsi que les « bourgeois de Calais ». au dernier étage, une exposition d’objets asiatiques, essentiellement japonais : des armes et armures, lances, sabres, et aussi boîtes à tout, peignes, peintures, un paravent magnifique (je veux le même dans mon salon).

A midi, nous n’avons pas encore faim, et allons donc tenter notre chance au Palazzo Mocenigo. J’ai gagné : il est ouvert. Une exposition sur le tissu : une série d’œuvre d’arts, et des costumes de l’époque roccoco, en plus du mobilier, des tentures, des plafonds.

Et si nous prenions le vaporetto pour rentrer ? Après tout il est payé pour la semaine, et justement la station est à deux pas. Un petit tour assis, nous descendons au marché du Rialto pour acheter des fruits, allons poser nos sacs et acheter des sandwiches. Et comme nous en avons pris l’habitude, sieste au frais. Longue, la sieste. A 18h il pleut, et nous voyons tomber à l’eau notre projet de déguster une part de pizza posés sur des marches en plein air (marre du restaurant…). Finalement l’averse est courte, ça sèche vite, c’est tout ce qu’on voulait. Demain on rentre. On ira juste petit déjeuner, avant de rendre la chambre, et on sera en avance à l’aéroport…

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