10 juillet 2010

Venise, mercredi 30 juin

Aujourd’hui j’ai obligé mon mari à prendre la photo la plus ridicule et beauf de toute sa « carrière » de photographe : son épouse accoudée sur un pont très quelconque ; heureusement, avec son super appareil, mon petit mari sait mettre en flou l’arrière-plan sans intérêt. C’est qu’après avoir tourné dans les ruelles, sur la Place Saint Marc, aux alentours, photographié une série de gondoles vides, nous avons aperçu près de ce pont, 3 gondoliers avachis sur un banc, attendant e chaland. Samuel n’osait pas les photographier : ça ne se fait pas, ils ne seraient pas d’accord (ou alors seulement si on fait un tour de gondole ?), bref. Je lui ai donc forcé un peu la main, pour qu’il fasse semblant, une fois dans sa vie, d’être un gros beauf. En espérant que nous ne le deviendrons jamais.

Nous avons croisé bien des gens mangeant une pizza dans la rue à 16h. « Les gens mangent vraiment à n’importe quelle heure ! – C’est sûrement qu’à midi il faisait trop chaud pour avoir faim. Moi si tu trouves une jolie glace avec un biscuit, je suis carrément partante. » Nous avons fini par prendre une part de pizza nous aussi. Il faut dire que le minicake dans l’avion, et son gaspacho melon-anis, n’étaient pas très consistants.





Après une bonne douche, nous partons à la recherche d’un restaurant sur lequel des internautes avaient craqué, et où il faudra probablement réserver. Nous empruntons donc le Rialto, et allons nous perdre dans les petites rues : n’ayant pas pris l’adresse exacte avec nous, nous ne trouverons pas, mais nous apprécions les petites rues quasi désertes, où flottent une odeur d’omelette et le son d’un piano.
Nous mangerons finalement au Graspo de Ua, juste à côté de l’hôtel : la cuisine est bonne, le serveur sympathique, mais l’ambiance un peu guindée.

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