11 juillet 2010

Venise, vendredi 2 juillet

Dur de se lever ce matin. Après le petit déjeuner, nous nous rendons place Saint Marc pour visiter le musée archéologique. 9h30, les boutiques sur le chemin ne sont pas encore ouvertes, les boutiques sur le chemin ne sont pas encore ouvertes, les touristes sont rares. Le musée archéologique fait maintenant « partie » du musée Correr. Va pour la double visite. Nous constatons que, lorsqu’ils faisaient sculpter leurs bustes, les Romains ne souriaient pas. Comme Arthur sur les pièces de monnaie. Suite du programme : Saint Georges Majeur. Mais comment y aller ? Il faut trouver le bon vaporetto. Alors que nous l’attendons, en arrive un qui va à Murano. « On y va ? » propose Samuel. Une telle improvisation de sa part est surprenante, mais comme je dis souvent : « ça occupe ». nous descendons à Navagero et, par pur esprit de contradiction, ne suivons pas les touristes vers la « glass factory ». Nous déambulons le long d’un canal, les façades sont jolies, tout est calme.

Une photo, de temps en temps. Nous prenons sur notre droite une rue dont le milieu est gazonné. C’est agréable, et elle débouche sur la mer. Au loin, on aperçoit l’aéroport. Clic-clac, le goéland sur son poteau. Et, revenant sur nos pas, nous voyons sur une maison cet écriteau :

Après avoir acheté nos sandwiches, nous nous posons près de l’église, à l’ombre. Chassant les pigeons, le même gros oiseau qu’hier soir vient se poser et nous observe. Il est finalement mis en fuite par un chat, plus petit mais bien plus décidé que lui à protéger ce territoire. Retour au bateau, nous prenons encore une fois le premier qui vient, et il ne fait pas le trajet retour. « Tu voulais voir le cimetière, non ? » On s’y arrête. C’est calme, ombragé, joli. Les photos sont interdites. Les goélands y pullulent, et j’ai confirmation de ce que je pensais, ce gros oiseau plaintif est bien un jeune goéland. Des adultes le menace, il appelle son parent qui prend sa défense. Nous rencontrons aussi, hélas, des moustiques. Et Samuel se fait manger autant que moi, même plus.

Encore un (grand) tour de vaporetto, et nous voilà à San Zaccaria, à attendre (encore) le vaporetto qui nous conduira à Zitelle, où nous prendrons une correspondance pour Saint Georges. Car la liaison Saint Georges-Saint Marc ne se fait dans le sens inverse que la nuit. L’église est grande, mais hélas le clocher, où nous voulions monter, est fermé pour travaux. Tant pis. A la sortie, nous sprintons, mais le vaporetto nous file sous le nez.


Après cette longue journée, pas fâchés de nous doucher. Nous avons trouvé facilement le restaurant où nous voulions manger. Nous avons d’ailleurs poussé la grille un peu trop tôt, avant l’ouverture, et c’est en Français qu’on nous a accueillis. Est-ce qu’il n’y a bien que des Français pour débarquer à une heure pareille ou bien est-ce que c’est à notre allure que nous sommes repérés ? Une dorade grillée à la polenta, une pizza calzone, nous sommes très contents du repas au Nino Risorto. Ce soir il faut se coucher tôt : nous prévoyons d’aller photographier la place Saint Marc vide demain matin.

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